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Karim Benzema : « Je joue chaque match comme si c’était mon premier »

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Voici quelques extraits de notre interview de Karim Benzema. L’intégralité de cet interview de 10 pages est à retrouver dans le magazine n°351 de 24hfootnews disponible en kiosque et sur notre eshop depuis le 2 juin.
« Chacun son type, chacun son histoire, je ne suis pas fan des comparaisons. Je suis différent parce que je ne suis pas seulement attiré par le however, il n’y pas que le however dans ma tête. »

Karim BenzemaCredit score Photograph – Koria
Tu as été plébiscité par les lecteurs de 24hfootnews qui ont choisi de t’attribuer le Onze d’Or. Pourquoi selon toi ?
Pourquoi ? (Il réfléchit) Parce que je fais une grande saison, je pense. J’ai répondu présent lors de nombreux matchs importants, j’ai réussi des différences. Tout ça fait que les gens reconnaissent mes performances. Et puis, j’ai été régulier durant toute la saison.
Si tu étais un fan de soccer, aurais-tu voté pour Karim Benzema ?
Oui, bien sûr, parce que j’aime mon jeu, j’aime ce que je fais sur un terrain. Je joue le foot que j’ai toujours voulu jouer. Ma manière de jouer sur le terrain représente ma imaginative and prescient du soccer. Par exemple, si je voyais un autre joueur faire ce que je fais sur un terrain, je voterais pour lui.
Remark se sent-on lorsqu’on est reconnu comme le meilleur joueur du monde par les followers ?
Fier ! C’est une immense fierté, être reconnu me donne encore plus de pressure, me donne encore plus de motivation, me pousse à m’entraîner encore plus dur et à continuer de faire de grands matchs. Ce style de choses, c’est un moteur pour moi.
On parle beaucoup de ton QI soccer ainsi que ta conception du rôle d’attaquant, mais je n’ai pas l’impression qu’on en sache beaucoup sur les origines de cette imaginative and prescient. Peux-tu nous en dire plus ?
J’ai cette imaginative and prescient en tête depuis tellement longtemps, depuis petit. J’ai toujours aimé ce soccer que je pratique. Je regardais tous les matchs de l’époque, je suivais en particulier deux joueurs, Ronaldo le Brésilien et Zizou. Ces joueurs ont inventé des choses dans le foot. Et c’est le soccer que j’aime.
As-tu le sentiment de jouer le meilleur soccer de ta carrière ?
Je dirais que je suis un peu mieux que la saison dernière et que les années précédentes. Sinon, j’ai toujours joué le même soccer, en réalité. Ce qui change, c’est le nombre de buts qui a doublé ou même triplé. À half ça, je suis le même footballeur depuis des années.
Tu as des déplacements et un type bien à toi, mais aujourd’hui, les défenseurs devraient pouvoir lire ton jeu grâce à la vidéo. Pourtant, tu continues à faire des différences, remark est-ce potential ?
Je joue à l’intuition, je suis un joueur d’intuition. Ce qui me passe par la tête, je le fais sur le terrain. (Il coupe) Après, quand j’entre sur un terrain, moi aussi, je connais mon vis-à-vis du jour. Je sais s’il va sortir fort sur moi ou s’il va me laisser le temps de contrôler le ballon. Je prends en compte tous ces paramètres aussi. J’anticipe.
Remark entres-tu dans la tête de ton adversaire ?
En fait, je n’entre pas dans la tête de mon adversaire. Je n’essaie même pas d’entrer dans sa tête ou de savoir ce qu’il pense. Moi, je sais ce que je dois faire et je fais ce que je dois faire. Je mets en utility ce que j’ai en tête. Je ne me dis jamais : « Je joue contre ce défenseur, il faut que je fasse ci ou ça ». Avant le match, je regarde sur quel défenseur je vais tomber, je me renseigne sur son type de jeu. Par contre, une fois sur la pelouse, je peux changer des choses à tout second, tout dépend de mes sensations et du match. C’est le soccer quoi.
Qu’est-ce qui te différencie des autres grands attaquants français de l’histoire ?
(Il réfléchit) Chacun son type, chacun son histoire, je ne suis pas fan des comparaisons. Je suis différent parce que je ne suis pas seulement attiré par le however, il n’y pas que le however dans ma tête. Pour moi, l’attaquant idéal, c’est celui qui sait tout faire : marquer, faire marquer, participer à la development d’une motion, chercher les décalages, ouvrir des brèches, avoir un influence sur le jeu. C’est ce type d’attaquant-là que je suis.
As-tu conscience que tu es en practice de laisser une hint ?
Je ne sais pas. Je verrai ça plus tard, une fois que j’aurai arrêté le soccer. En tout cas, je joue au foot pour… (il coupe). Je ne joue pas spécialement pour ça. Mais j’aimerais laisser une hint à la fin ma carrière, ce serait bien.
Tu la joues modeste.
Pas du tout, je te parle sérieux, que veux-tu que je te dise de plus ? J’ai toujours été comme ça.
« En fait, c’est surtout mon travail qui a fait la différence. Je n’ai jamais rien lâché, j’ai toujours cru que je pouvais aller encore plus haut avec mes capacités. »

Karim BenzemaCredit score Photograph – Koria
Peux-tu expliquer ta routine de travail et ta routine alimentaire ?
Ma routine de travail, c’est entraînement tous les jours. Je viens toujours en avance pour travailler en salle avant le début de la séance. Après l’entraînement, je passe du temps sur le terrain pour répéter les gammes, il n’y a pas de geste facile, il faut toujours bosser. Concernant mon alimentation, elle est normale, je mange équilibré, je ne fais pas d’excès.
D’où vient cette quête de parfaire tous ces elements ?
À un second donné de ma carrière, j’ai connu des blessures musculaires à répétition. Il faut connaître son corps et surtout l’écouter pour ne plus avoir de pépins et être à 100% sur le terrain.
As-tu été inspiré par des athlètes d’autres disciplines, autant pour leur science du jeu, la hint qu’ils ont laissée ou encore leur mentalité ?
Je dirais Mike Tyson. C’est un sportif qui m’a inspiré, notamment sa détermination et son envie de performer. Et au-delà de ça, son histoire, d’où il vient, ce qu’il a fait, les moyens qu’il s’est donnés. Il était tout en bas, il est arrivé tout en haut, avant de connaître une baisse. Son histoire m’a marqué.
Ce n’est un secret pour personne, tu as toujours été fou de Ronaldo. Sur quels elements ton jeu ressemble à celui de Ronaldo ?
C’est compliqué de répondre à cette query automobile c’est trop dur d’essayer d’avoir quelque selected de lui (rires). Je ne vais pas te dire que j’ai un truc de Ronaldo… (Il réfléchit). Allez, peut-être la conduite de balle. J’ai toujours aimé le regarder et quand je visionnais ce qu’il faisait, j’essayais de me focaliser essentiellement sur ses mouvements. Et même les dribbles, les frappes, les passes, ses déplacements, sa conduite de balle, je décortiquais tout de lui. J’ai essayé de prendre des choses de Ronaldo, mais après, réaliser la même selected, c’est not possible.
Aujourd’hui, tu es devenu une supply d’inspiration pour beaucoup de jeunes. En as-tu conscience ?
Je m’en rends compte, petit à petit. Je le vois déjà à travers mes enfants. Mon fils joue au foot. Et je sais que je suis son modèle. Mes neveux m’aiment beaucoup aussi. Donc je pense que les jeunes m’apprécient pour ce que je suggest sur le terrain. Et si je peux les aider à se surpasser, c’est gratifiant.
Avant de signer au Actual, tu étais aussi proche de Manchester United. Think about si tu avais signé à MU, remark se serait passée ta carrière ?
Je ne sais pas, de la même manière sûrement (sourire). C’est difficile de savoir. En tout cas, j’ai bien fait de venir au Actual Madrid.
Quand tu signes au Actual Madrid, penses-tu rester si longtemps et devenir l’un des meilleurs buteurs de l’histoire du membership ?
Je n’avais pas spécialement prévu une durée. Une selected est sûre, je n’avais qu’une selected en tête : remporter un most de titres potential, notamment la Ligue des Champions. J’avais aussi pour objectif de devenir l’un des meilleurs de ce club-là. Et encore aujourd’hui, je fais tout pour y arriver.
On dit souvent que c’est dans la difficulté qu’on se forge. Quel a été ton second le plus dur au Actual Madrid ?
Ma première saison, les six premiers mois, ont été très difficiles, j’étais tout seul, je ne parlais pas la langue donc tout était compliqué. En plus, j’étais arrivé dans un nouveau monde, avec une autre équipe, un autre soccer. Heureusement que je n’ai pas baissé les bras.
Tu es présenté par beaucoup comme une machine, remark cette machine s’est construite psychologiquement ?
Grâce à mon caractère, à mon psychological, mon envie de réussir et de bosser. En fait, c’est surtout mon travail qui a fait la différence. Je n’ai jamais rien lâché, j’ai toujours cru que je pouvais aller encore plus haut avec mes capacités. Et je crois, encore, que je peux aller plus haut.
Peux-tu raconter une anecdote qui montre à quel level tu as été costaud dans la tête ?
Oui, je peux t’en raconter une. Ce qui me vient en tête, c’est lorsque j’ai eu un petit souci avec José Mourinho. On s’est vu à l’hôtel, on a eu une dialog, c’était la veille d’un match contre Majorque. Je ne devais pas jouer le match. Et quand on a discuté, je lui ai dit : « Demain, tu me mets titulaire, je vais marquer et je vais te faire gagner le match ». Le lendemain, j’ai marqué et on a gagné 1-0.
« Ma mère avait le bon rôle, mon père le mauvais, mais, toujours avec l’envie de me monter, de me pousser à me surpasser. Ma maman a toujours été de mon côté et mon papa a toujours été contre. »

Karim BenzemaCredit score Photograph – Koria
Beaucoup de abilities ne réussissent pas une grande carrière à trigger de leur mentalité. As-tu des conseils pour les nouveaux abilities ?
Mes conseils : toujours croire en soi, travailler plus que les autres, ne pas se laisser submerger par les émotions. Même si tu es déçu suite à un match, ou par une state of affairs, il ne faut pas… (il coupe). En fait, il ne faut jamais baisser les bras. Il faut avoir conscience et se dire : « Un jour, je vais y arriver ».
Si tu étais un jeune de 12 ans, que retiendrais-tu de Karim Benzema ?
Elle n’est pas easy ta query. Tout dépend de ce que le petit recherche et de son type de jeu. Pour te répondre, je te dis simplement : son jeu, sa manière de jouer au foot, de toucher le ballon. J’aime le beau jeu donc je m’intéresserais uniquement à ses caractéristiques footballistiques. Je regarderais le jeu à une touche de balle, le vrai jeu, le vrai foot.
Tu évoques peu tes dad and mom lors de tes interviews.
On ne me pose pas la query, c’est regular (rires).
Du coup, quelle a été l’significance de tes dad and mom dans la development de ta carrière et de ta personnalité ?
Je leur dois tout ! Ma mère avait le bon rôle, mon père le mauvais, mais, toujours avec l’envie de me monter, de me pousser à me surpasser. Ma maman a toujours été de mon côté et mon papa a toujours été contre. C’était bien, j’avais le bon équilibre entre les deux. Ils ont trouvé le juste milieu pour me permettre d’être l’homme et le sportif que je suis. J’arrive à faire de belles choses, ils sont fiers de moi. C’est le plus essential pour moi.
Que pensent tes dad and mom de tout ce qui t’arrive ?
Il faut leur demander (sourire). Ils ressentent énormément de fierté. Tu peux leur demander et leur dire tout ce que tu veux, ils te diront toujours : « Notre fils, c’est le meilleur à nos yeux ». Tu sais, n’importe quel father or mother de n’importe qui te dira ça. Ils sont fiers de moi et heureux pour moi, c’est tout.
Tu as un tempérament calme, il te vient d’où ?
Je suis comme ça depuis tout petit. J’ai toujours été tranquille, j’ai toujours aimé la tranquillité. Je n’ai jamais été quelqu’un qui bougeait partout. Dans la vie, je suis calme et ce calme se ressent également lorsque j’entre sur le terrain.
Revenons 25 ans en arrière et entrons dans la chambre de Karim Benzema. À quoi pensais-tu avant de dormir ?
(Sourire) Je pensais à plein de choses. Mais ce qui me venait forcément en premier en tête, c’est le soccer. J’ai toujours été animé par le ballon. Jusqu’à mes 16 ans, je pensais seulement à kiffer. Et à mes 16 ans, j’ai dit : « Je veux devenir footballeur professionnel ». Avant cet âge-là, je jouais au foot juste comme ça.
Tu as dit : « Je suis l’attaquant que je rêvais d’être », tu ne rêves plus donc ?
Non, je suis l’attaquant que je rêvais d’être, je suis en plein dedans, justement.
Aujourd’hui, tu rêves encore ?
Je ne rêve pas aujourd’hui, je kiffe ! Je suis content material de tout ce que je vis, je m’entraîne à fond, je vis les choses à fond. À chaque fois que je joue un match, je le joue comme si c’était mon premier match.
À 34 ans, remark arrive-t-on encore à se stimuler ?
Parce que le foot, c’est ma vie ! C’est ce qui me permet de planer tout simplement. Certaines personnes font autre selected et planent. Et bah moi, le soccer me fait planer. Le soccer me déconnecte de tout et me met dans ma bulle depuis que je suis tout petit.
Je suppose que remporter la Coupe du Monde au Qatar est ton rêve ultime…
Mon rêve ultime ? J’ai encore plein de choses en tête. Je veux empiler les titres, gagner encore une ou plusieurs Ligue des Champions. Et avec ma sélection, je veux évidemment gagner la Coupe du Monde. Des rêves, je n’ai que ça.
Soulever la Coupe du Monde, ce serait l’apothéose pour toi.
Remporter le Mondial, ce serait un rêve qui deviendrait réalité. Remporter un trophée avec son pays, ce serait extraordinaire. Donc bien sûr que je vise ce titre, c’est le plus haut niveau potential pour une sélection nationale. On va tout faire pour y parvenir.